La médecine chinoise est un système médical complet, cohérent et unique qui s’est affiné au fil des siècles et possédant une organisation diagnostic et thérapeutique extrêmement développée et performante. Elle peut améliorer et être utile pour tous les types de maladies, des plus simples aux plus complexes. Dans les cas de maladies graves, la médecine chinoise, en renforçant l’état du patient, peut ralentir l’évolution de l’atteinte ou en atténuer les effets. Une liste de pathologies n’est que limitative et ne peut pas représenter les réelles possibilités que nous offre la médecine chinoise. Je vous donne quelques exemples de troubles pour lesquels la médecine chinoise propose de réelles solutions :

• Les douleurs comme le mal de dos, la lombalgie, l’arthrose, la hernie discale, la tendinopathie,
  le syndrome carpien, etc.
• Les troubles gynécologiques comme les dérèglements hormonaux, la douleur de règles, les
  troubles prémenstruels, les troubles de préménopause, le kyste bénin du sein ou de l'ovaire,
  les mycoses vaginales, la stérilité…
• Les troubles psychiques en cas d’insomnie, de dépression mentale, de nervosité, d’angoisse…
• Mais aussi le diabète de type 2, la fatigue chronique, la fibromyalgie, les allergies respiratoires, l’obésité, les troubles digestifs comme la colopathie fonctionnelle ou l’ulcère de l’estomac, les troubles circulatoires (jambes lourdes, varices, hémorroïdes), la stérilité masculine, l’adénome de la prostate, la cystite chronique, la migraine, l’hépatite…

Pour répondre à cette question et dans un soucis de neutralité, je vous copie une partie de l’article des auteurs : Claire Thibault | Philippe Sionneau, praticien et enseignant en médecine chinoise. Article publié le 26 sept. 2012 dans Santé Magazine :

La médecine chinoise est composée de quatre branches fondamentales :

• la pharmacopée ou phytothérapie : une médecine basée sur une prescription d’herbes médicinales ou de compléments alimentaires à base de plantes ;
• l’acupuncture/L’acupression (y compris la moxibustion et les ventouses) : une technique d’implantation d’aiguilles et/ou de manipulation/pression sur des points situés le long des méridiens.
• la diététique : un régime alimentaire adapté aux besoins de chacun selon sa sensibilité à chaque aliment. Les aliments sont classés en fonction de leur couleur, de leur action (tonifiante, dispersante…), de leur saveur (piquante, douce, amère…), de leur nature (froid, frais, neutre, tiède, chaud)…
• le massage tui na et les manipulations ostéoarticulaires : un massage basé sur plusieurs manipulations douces visant à harmoniser le Qi.

Contrairement à une idée largement répandue dans l’opinion, les exercices énergétiques qi gong et taï-chi ne constituent pas une cinquième branche de la médecine chinoise. Ils sont considérés par les experts comme des pratiques parallèles. Après un bilan complet visant à identifier les causes de votre maladie ou de vos symptômes selon les paramètres de la médecine chinoise, le praticien établira son diagnostic et vous dirigera vers une ou plusieurs branches de la médecine chinoise selon vos besoins.

La consultation en médecine chinoise débute toujours par un bilan complet. Celui-ci se déroule en quatre temps :

• L’entretien ou le questionnaire : le praticien interroge le patient sur ses habitudes de vie, sa vie professionnelle et sociale, son état d’esprit, ses symptômes et ses maladies récentes ou antérieures ;
• L’observation : le médecin observe le teint du patient, son regard, son attitude générale, sa bouche, ses yeux et ses oreilles ;
• L’écoute : le praticien écoute le son de la voix du patient, sa respiration (lente, accélérée, toux, bronches encombrées) et demande s’il est sujet à des hoquets, des éructations ou tout autre bruit.
• La palpation : le praticien part à la recherche de zones du corps anormalement froides ou chaudes. La prise du pouls est beaucoup plus complexe qu’en médecine occidentale : le médecin place trois doigts sur l’artère de chaque poignée. Le premier pouls donne des informations sur la poitrine, le second sur le haut de l’abdomen, le troisième sur le bas du ventre. Certains acupuncteurs pratiquent aussi la palpation des méridiens pour vérifier l’état de l’organisme.

À l’issue de ce bilan, le praticien établit un diagnostic selon les paramètres de la médecine chinoise. En fonction des besoins du patient et de sa pratique personnelle, il prescrira une séance d’acupuncture ou d’acupression selon sa pratique ou de massage dans la foulée. Il pourra également proposer un remède à base de plantes médicinales ou des recommandations selon les principes de la diététique chinoise.

Après une séance d’acupuncture, d’acupression ou de massage chinois, le patient peut ressentir une fatigue quelques jours après sa séance. Cette fatigue est liée au rééquilibrage de son Qi. Ces désagréments sont tout à fait normaux et disparaissent dans les jours suivants.